Tapisserie, laine et soie, manufacture royale des Gobelins, - Lot 270

Lot 270
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Estimation :
15000 - 20000 EUR
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Result : 16 000EUR
Tapisserie, laine et soie, manufacture royale des Gobelins, - Lot 270
Tapisserie, laine et soie, manufacture royale des Gobelins, Atelier de Michel Audran, tissée en haute lisse en 1756, de la Tenture de l’Histoire de Don Quichotte, d’après Antoine Coypel (1661-1722), "Le vol de l'âne", Sancho s’éveille et se désespère de ne plus trouver son cher Grison, signature tissée Audran dans le coin inférieur droit. Cette tapisserie a été tissée dans l’atelier de Michel Audran entre 1754 et 1756. 360 x 280 cm (Bel état général, retissage dans les soies) Cette suite a été commandée pour la toute première fois en 1714 par le duc d’Antin. Jean Vittet, p. 75 : "Les modèles peints, obéissant à un système décoratif original composé d’un sujet central à caractère narratif disposé dans un alentour ornemental furent demandés au peintre de fleurs Jean-Baptiste Blain de Fontenay associé au jeune Antoine Coypel, chargé de la composition des scènes historiées. Le fameux ornemaniste Claude III Audran, …, fut sollicité également pour fournir des sujets, mais il fut rapidement écarté au profit de Coypel, beaucoup plus prometteur. Sa participation fut toutefois maintenue pour les bordures décoratives des pièces les plus larges. Certainement commencé dès 1715, le tissage de l’édition princeps fut assuré par les ateliers de haute lisse de Jean Jans et Jean Lefbvre. Très vite en raison de leur drôlerie et de leur nouveauté, les tableaux et les tapisseries de l’Histoire de Don Quichotte piquèrent la curiosité des amateurs"… Coypel compose douze sujets entièrement nouveaux entre 1719 et 1734 dont le carton de notre tapisserie. P. 77 : "le tissage de cette seconde tenture fut mené à bien entre 1721 et 1735, à nouveau dans les ateliers de Jans et de Lefbvre, mais à l’achèvement de la septième pièce, le duc d’Antin renonça à cette commande au profit de Louis XV qui l’indemnisa. Le roi offrit en 1745 cette éblouissante tenture restée sans emploi à l’ambassadeur du roi d’Espagne en France, le prince de Campofiorito. Par la suite, elle fut la
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